Destination Melamchi pour rencontre ONG Caritas géré par l’association Tuki
Ce matin, départ vers 9h15 de la guesthouse à bord de 2 bus, direction Melamchi, district de Sindhupalchok, au centre du Népal. Sortir de la ville de Katmandou est un exploit en soi, mais rien comparé au safari que nous allions vivre pendant près de 5 heures. Routes étroites et sinueuses, parfois goudronnées et remplies de trous allaient mettre à rude épreuve la suspension de nos bus, les compétences de nos chauffeurs et notre capacité d’adaptation. La poussière était dense, parfois suffocante. À la fin du périple, nous étions couvert de poussière de la tête aux pieds. C’est donc avec grand soulagement que nous avons atteint notre guesthouse pour une nuit, River Side. Etrange impression, après plus d’une semaine en ville, de voir tous ces arbres et d’entendre couler la rivière et le chant des grillons. Apaisant.
À Melamchi, nous avons été accueillis par Nirajan de l’association Tuki qui a chapeauté la reconstruction de l’école que nous irons visité demain. Il nous a servi de guide dans la ville et d’interprète auprès du personnel de la guesthouse. L’usage de l’anglais étant nettement moins courant hors de Katmandou. Une collation composée de frites et de coca (Ô joie) fût des plus appréciée car nous n’avions pas vraiment dîner. Nous avions réussi à dénicher des bananes et des chips dans un petit village à 10km de l’arrivée.
Nous nous sommes ensuite dirigés, à pieds, au centre de Melamchi pour visiter le bureau de l’association Tuki, toujours guidé par Nirajan. Il nous a fait une brève présentation de son organisme, de ses collaborateurs et des projets auxquels ils participent. Chemin faisant, nous avons pu traverser un pont suspendu impressionnant, où certains ont dû combattre leur peur et leur vertige, sous le regard amusé des villageois.
À 19h, nous étions de retour à la guesthouse où nous avons rencontré cette fois les coordonnateurs de Caritas et d’Helvetias, qui ont contribué de très près à la construction de l’école. Nous y avons appris que le séisme de 2015 a fait 10 000 victimes et que 6000 écoles ont été détruites. Dans cette région, 90% des bâtiments se sont effondrés. Un des collaborateurs a fait un voyage en Suisse l’an dernier et a pu visiter des écoles. Il a été fasciné par 2 choses : la proximité enseignant/élève et la dimension des classes. Il a donc souhaité et réalisé des classes plus grandes que les normes népalaises dans la nouvelle école. Il semble que cela soit avant-gardiste pour le Népal
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