Les Centres: destination Népal!
lundi 13 novembre 2017
mardi 24 octobre 2017
Le retour: "Dhanyabad", MERCI!
Le retour de cette belle expérience fut un peu long et mouvementé: 3 avions différents, des petits dodos par intermittences, des positions bizarres afin de trouver le sommeil, des "repas" d'avion (mmm, succulent!), un steward qui te dit que tu es pas dans le bon avion, mourir de chaud dans le premier avion, et de froid dans le deuxième, et à la fin mourir de soif tout simplement car l'organisme est mis à l’épreuve par ces changements de température, la frayeur de Gaëtan qui pour la deuxième fois de ce périple ne sait plus où est son passeport en arrivant à l’aéroport de Katmandou, et celle d'Yvan qui ne trouvait plus le sien à Abu Dhabi etc....
Et malgré ces petits désagréments qui font parti de l'énorme apprentissage qu'est le voyage, on dit: DHANYABAD, merci à la vie, merci le Népal, merci les enfants et les orphelinats, merci pour leur l'accueil, merci à toutes et chacune des personnes investies de quelque manière que ce soit dans ce projet!
Et pour ma part, merci au bloggeur! Je suis fière de vous!
Noah, Laetitia, Yvan (l'équipe initial du blog), et tous les autres, merci! Ce blog était le votre et vous en avez fait finalement un moyen de communication et d'expression riche et vivant.
Il faut avouer que pendant les mois où nous l'avons conçu ensemble (depuis plus d'une année déjà), je me suis parfois mise à douter de s'il allait fonctionner, le but étant que les jeunes vous soyez autonome dans son élaboration et vous n’ayez plus besoin de mon aide pour "publier un article". J'avais des fois l'impression de "devoir insister" pour que les choses se passent....
Mais la confiance, la persévérance et la ténacité ont donné leurs fruits: BRAVO à vous, car ce fut une réussite qui reflète aussi l'esprit de ce voyage! Et malgré les nombreux problèmes de connexion et un ordinateur qui n'était pas au top.... (Encore des imprévus, et votre capacité d'adaptation mise à l'épreuve!!) Je vous ai vu travailler (et bâiller!) jusqu'à 23h-minuit, pour écrire, publier des photos, tous les jours, sans relâche, pendant notre séjour. Je ne peux donc que vous féliciter: quelle expérience et quel projet remplis de nuances et de couleurs.
Belle déesse Durga |
*Pati*
jeudi 19 octobre 2017
Jour 11
Aujourd'hui, c'était la dernière fois que nous voyions les enfants donc je me suis préparé psychologiquement aux adieux.
Premièrement, nous avons pris les bus jusqu'à Punarbal et on nous a dit qu'il n'y avait que quatre enfants ce jour car quelques-uns sont partis voir des proches pour la fête du Tihar. Nous avons donc directement commencé à jouer avec eux: le scrch qui consiste à toucher des personnes et rester collé à celles-ci jusqu'à la chute, au mouchoir et au filet de pêche. Nous avons aussi partagé une tasse de thé, des fruits et des spécialités avec les responsables et les enfants. Victor, Louis et Léo ont pu s'habiller dans le style typiquement népalais et quelques filles n'ayant pas encore pu le faire ont aussi été transformées en princesses népalaises.
Malheureusement, l'heure des adieux a sonné mais, pour moi, ça n'a pas été trop dur car je ne suis pas allé très souvent là-bas. C'est vrai que ça m'a quand même un peu ému et que j'appréhendais déjà le prochain au revoir. Nous avons fait une photo de groupe en souvenir de tous les merveilleux moments passés ici.
Après un court voyage en bus, nous sommes arrivés au Monkey Temple où, comme le nom indique, il y a beaucoup de singes mais quelques personnes et moi avons été déçus car nous n'en avons pas vraiment vu beaucoup. Nous avons quand même été observer les temples qui étaient décorés pas des milliers de drapeaux de prières et avons fait un peu les boutiques. Cette fois, il n'y a eu pas d'attaque de singe pour le bonheur de quelques-uns mais d'autres ont été satisfaits par de très belles photos prises lors de la visite.
De nouveau après un trajet en bus, nous sommes arrivés à Sagarmatha, aprèsavoir été accueillis le groupe théâtre consisté de Léa, Erica, Gabriel, Lea, Arthur et Nafsika, nous a jouer une petite pièce. Ensuite nous avons pu faire la cérémonie du Tihar qui consiste à faire des mandalas avec de la poudre de couleur et de tracer des chemins menant un peu partout dans la maison. Sur ce chemin nous avons dessiné des pieds appartenant à un dieu qui amène la richesse et les mandalas représentaient l'invitation à un dieu d'entrer dans la demeure. J'ai trouvé très intéressant de pouvoir le faire avec tous les enfants et j'ai été impressionné pas la grandeur des chemins qui allaient dans chaque chambre ou pièce.
Nous avons aussi partager avec eux le repas du soir qui était pour une fois pas trop épicé pour nos palais sensibles, puis danser avec presque tous le monde comme la fête le veut. Mais encore une fois, c'est l'heure des adieux et cette fois ça a été beaucoup plus difficile pour moi car la différence entre Punarbal et Sagarmatha, c'est qu'à Punarbal, il y avait peu d'enfants donc ça a été assez rapide mais à Sagarmatha, il y avait environ 50 enfants donc c'était plus compliqué pour moi.
Après ce moment très émouvant, nous avons tous reçus un foulard et nous sommes rentrés à pied à la guest house.
Maintenant il est assez tard et c'est très difficile de faire le blog car nous avons un wifi avec une piètre performance mais je le fais avec plaisir quand même.
Noah pour le blog
Premièrement, nous avons pris les bus jusqu'à Punarbal et on nous a dit qu'il n'y avait que quatre enfants ce jour car quelques-uns sont partis voir des proches pour la fête du Tihar. Nous avons donc directement commencé à jouer avec eux: le scrch qui consiste à toucher des personnes et rester collé à celles-ci jusqu'à la chute, au mouchoir et au filet de pêche. Nous avons aussi partagé une tasse de thé, des fruits et des spécialités avec les responsables et les enfants. Victor, Louis et Léo ont pu s'habiller dans le style typiquement népalais et quelques filles n'ayant pas encore pu le faire ont aussi été transformées en princesses népalaises.
Après un court voyage en bus, nous sommes arrivés au Monkey Temple où, comme le nom indique, il y a beaucoup de singes mais quelques personnes et moi avons été déçus car nous n'en avons pas vraiment vu beaucoup. Nous avons quand même été observer les temples qui étaient décorés pas des milliers de drapeaux de prières et avons fait un peu les boutiques. Cette fois, il n'y a eu pas d'attaque de singe pour le bonheur de quelques-uns mais d'autres ont été satisfaits par de très belles photos prises lors de la visite.
De nouveau après un trajet en bus, nous sommes arrivés à Sagarmatha, aprèsavoir été accueillis le groupe théâtre consisté de Léa, Erica, Gabriel, Lea, Arthur et Nafsika, nous a jouer une petite pièce. Ensuite nous avons pu faire la cérémonie du Tihar qui consiste à faire des mandalas avec de la poudre de couleur et de tracer des chemins menant un peu partout dans la maison. Sur ce chemin nous avons dessiné des pieds appartenant à un dieu qui amène la richesse et les mandalas représentaient l'invitation à un dieu d'entrer dans la demeure. J'ai trouvé très intéressant de pouvoir le faire avec tous les enfants et j'ai été impressionné pas la grandeur des chemins qui allaient dans chaque chambre ou pièce.
Nous avons aussi partager avec eux le repas du soir qui était pour une fois pas trop épicé pour nos palais sensibles, puis danser avec presque tous le monde comme la fête le veut. Mais encore une fois, c'est l'heure des adieux et cette fois ça a été beaucoup plus difficile pour moi car la différence entre Punarbal et Sagarmatha, c'est qu'à Punarbal, il y avait peu d'enfants donc ça a été assez rapide mais à Sagarmatha, il y avait environ 50 enfants donc c'était plus compliqué pour moi.
Après ce moment très émouvant, nous avons tous reçus un foulard et nous sommes rentrés à pied à la guest house.
Maintenant il est assez tard et c'est très difficile de faire le blog car nous avons un wifi avec une piètre performance mais je le fais avec plaisir quand même.
Noah pour le blog
mercredi 18 octobre 2017
Jour 10
Le réveil à 8h25 nous fit à tous du bien, le temps de quelques préparatifs et nous voilà partis à 9h15 en direction du monastère Kopan.
Arrivés, nous découvrîmes le panorama sur la ville de Katmandou, mon appareil photo sorti, je pris le temps de faire quelques clichés de la vue et des personnes, l'âme de photographe accompagnant mes mouvements.
La visite commença et nous descendîmes vers l'école où nous vîmes des apprentis moines aller et venir à leurs habitudes ménagères. Les classes paraissaient confortables et nous fîmes la connaissance du directeur et d'un prof d'anglais qui, lui, n'était pas moine. Après avoir échangé quelques paroles avec ce dernier, le directeur nous emmena en direction d'une salle d'examens. Le silence régnait et il nous apprit que les examens étaient les mêmes que les nôtres avec en supplément la philosophie.
A ce moment, une petite partie de méditation commença. Assis en tailleur, j'écoutai attentivement, les yeux fermés ce que disait le directeur. Il nous expliquait comment méditer, j'ouvris les yeux et vis que tout le monde jouait le jeu, ce qui me fit sourire. Il avait une voix apaisante, disant simplement de laisser les problèmes suisses où ils étaient et de se concentrer sur notre respiration. Vint ensuite le moment des questions, mais personnes n'osa prendre la parole.
J'engageai alors la discussion avec ces quelques mots: Est ce que vous vous êtes déjà mis en colère ? Sa réponse était surprenante "La colère comme toute émotion est quelque chose d'humain.Nous sommes tous les mêmes, j'ai évidemment déjà eu des excès de colère ou d'autre excès d’émotion, mais je les gères à une seule différence, peut-être, de vous, la méditation. Il en existe deux sortes, le lâcher prise et la confrontation. Lors d'un excès de colère, je m’assois, j'identifie cette colère et je trouve des solutions pour la résoudre dans le calme de la méditation. Je me confronte à ce que je viens de vivre."
Je restai là, sans voix devant le calme et la sagesse de cet homme. Comment pouvait-il garder autant son calme dans une situation d’énervement ? La question se posa et il répondit simplement "Le détachement de la situation" il esquissa un sourire avant d'approfondir la question "Lorsque vous êtes détacher d'une situation elle ne vous atteint pas. Si vous êtes attachés à quelque chose ou quelqu'un, vous n'êtes pas libre. Le but est de se détacher de tout. Par exemple, si vous vous couchez sur des chewing-gum qui ont fondu au soleil, vous relevez sera difficile car des fils seront collés à vous. Imaginez que chaque chewing-gum est un attachement à quelque chose. Si vous n'avez pas ces attachements, vous relevez sera plus facile. Garder son calme est plus facile si la situation ne vous atteint pas, donc dans ce cas il faut se détacher." La notion du détachement et de l'attachement n'était pas très claires pour nous tous. Il nous vit dans l’incompréhension, donc il continua et je compris une chose.
L'enseignement du bouddhisme était l'inverse du nôtre, comme par exemple la fierté et l'arrogance. Eux ils apprennent à être discret, humble et surtout de se détacher de tout, surtout d'eux même. Il nous apprit que le détachement de soi-même c'est la réussite, la liberté, que peut nous offrir le bouddhisme.
Cléane pour le blog
Suite de la journée
Après notre moment au temple, il était déjà 13h30 à cause des nombreuses questions. Nous sommes partis pour Pachupatina, un quartier spécialement conçu pour les cérémonies de crémation des défunts.
Quand nous sommes arrivés, nous nous sommes séparés en petits groupes pour faciliter les déplacements pendant la visite. Dans mon groupe il y avait Patrick, Greg, Esther, Gaëtan, Noah, Charlotte, Marjorie, Arthur et Nafsika. Dès nos premiers pas, nous nous sommes fait harceler par des femmes qui voulaient à tout prix nous vendre des colliers, ce qui a beaucoup énervé Greg qui les a directement remballées. Après cinq minutes de marche, nous sommes arrivés où se déroulent les crémations. Sur une des rives, nous pouvions nous asseoir pour observer les crémations de loin si on ne se sent pas capable de s'approcher et sur l'autre rive il y avait la famille de la personne décédée.
Nous ne sommes pas allés directement voir une cérémonie mais nous avons avancés et gravis quelques marches menant à une place où il y avait pleins de petits temples et surtout pleins de singes. Il était 14h et nous n'avions toujours pas mangé donc j'ai acheté un paquet des chips et aussi Marjorie histoire d'avoir quelque chose dans le ventre et nous avons repris la visite des petits temples. Tout à coup, un singe est arrivé devant moi d'un air pas très rassurant et a voulu me prendre mes chips. Je les lui ai jetées étant donné que j'avais vraiment peur. Il est donc parti avec et après en avoir mangé deux ou trois, il a vu que Marjorie en avait aussi et lui a sauté dessus pour les attraper ce qui nous a fait beaucoup rire.
Après cet épisode, nous sommes redescendus près du fleuve et quand nous sommes arrivés, nous nous sommes assis sur la rive opposée à celle des crémations. Justement à ce moment même, une cérémonie était en train de se dérouler. C'était un moment très particulier pour nous tous car nous voyions la famille en pleurs et le corps enroulé dans un drap entouré d'encens et le culte funéraire un peu plus haut.
Au bout d'un moment, quelques personnes ont déplacé le corps plus près du fleuve et lui on découvert le visage et les pieds pour que les membres de la famille lui mette de l'eau dessus comme pour signifier un dernier au revoir.
Après ça, le corps a été amené sur le bûcher et une fois le corps entièrement brûlé, on a mis les cendres dans le fleuve.
Une fois la crémation terminée, nous avons mangé quelque chose et nous sommes rentrés à la guesthouse.
Isaure pour le blog
Arrivés, nous découvrîmes le panorama sur la ville de Katmandou, mon appareil photo sorti, je pris le temps de faire quelques clichés de la vue et des personnes, l'âme de photographe accompagnant mes mouvements.
Nous montâmes beaucoup de marches qui me fîmes brûler les cuisses et arrivâmes dans un parc où beaucoup de statues étaient représentées. L'appareil toujours en main, l'heure d'une photo de groupe sonna.
Après que le directeur nous ait expliqué le cercle de vie de Bouddha, nous nous dirigeâmes vers un autre panorama. Après m'être attardée sur la prise de photo, nous avions perdus le groupe pour ensuite le retrouver à l'intérieur du monastère.
J'engageai alors la discussion avec ces quelques mots: Est ce que vous vous êtes déjà mis en colère ? Sa réponse était surprenante "La colère comme toute émotion est quelque chose d'humain.Nous sommes tous les mêmes, j'ai évidemment déjà eu des excès de colère ou d'autre excès d’émotion, mais je les gères à une seule différence, peut-être, de vous, la méditation. Il en existe deux sortes, le lâcher prise et la confrontation. Lors d'un excès de colère, je m’assois, j'identifie cette colère et je trouve des solutions pour la résoudre dans le calme de la méditation. Je me confronte à ce que je viens de vivre."
Je restai là, sans voix devant le calme et la sagesse de cet homme. Comment pouvait-il garder autant son calme dans une situation d’énervement ? La question se posa et il répondit simplement "Le détachement de la situation" il esquissa un sourire avant d'approfondir la question "Lorsque vous êtes détacher d'une situation elle ne vous atteint pas. Si vous êtes attachés à quelque chose ou quelqu'un, vous n'êtes pas libre. Le but est de se détacher de tout. Par exemple, si vous vous couchez sur des chewing-gum qui ont fondu au soleil, vous relevez sera difficile car des fils seront collés à vous. Imaginez que chaque chewing-gum est un attachement à quelque chose. Si vous n'avez pas ces attachements, vous relevez sera plus facile. Garder son calme est plus facile si la situation ne vous atteint pas, donc dans ce cas il faut se détacher." La notion du détachement et de l'attachement n'était pas très claires pour nous tous. Il nous vit dans l’incompréhension, donc il continua et je compris une chose.
L'enseignement du bouddhisme était l'inverse du nôtre, comme par exemple la fierté et l'arrogance. Eux ils apprennent à être discret, humble et surtout de se détacher de tout, surtout d'eux même. Il nous apprit que le détachement de soi-même c'est la réussite, la liberté, que peut nous offrir le bouddhisme.
Cléane pour le blog
Suite de la journée
Après notre moment au temple, il était déjà 13h30 à cause des nombreuses questions. Nous sommes partis pour Pachupatina, un quartier spécialement conçu pour les cérémonies de crémation des défunts.
Quand nous sommes arrivés, nous nous sommes séparés en petits groupes pour faciliter les déplacements pendant la visite. Dans mon groupe il y avait Patrick, Greg, Esther, Gaëtan, Noah, Charlotte, Marjorie, Arthur et Nafsika. Dès nos premiers pas, nous nous sommes fait harceler par des femmes qui voulaient à tout prix nous vendre des colliers, ce qui a beaucoup énervé Greg qui les a directement remballées. Après cinq minutes de marche, nous sommes arrivés où se déroulent les crémations. Sur une des rives, nous pouvions nous asseoir pour observer les crémations de loin si on ne se sent pas capable de s'approcher et sur l'autre rive il y avait la famille de la personne décédée.
Après cet épisode, nous sommes redescendus près du fleuve et quand nous sommes arrivés, nous nous sommes assis sur la rive opposée à celle des crémations. Justement à ce moment même, une cérémonie était en train de se dérouler. C'était un moment très particulier pour nous tous car nous voyions la famille en pleurs et le corps enroulé dans un drap entouré d'encens et le culte funéraire un peu plus haut.
Au bout d'un moment, quelques personnes ont déplacé le corps plus près du fleuve et lui on découvert le visage et les pieds pour que les membres de la famille lui mette de l'eau dessus comme pour signifier un dernier au revoir.
Une fois la crémation terminée, nous avons mangé quelque chose et nous sommes rentrés à la guesthouse.
Isaure pour le blog
Jour 9 raconté par Gaëtan
Aujourd’hui, on avait rendez-vous à 6h45 pour déjeuner dans notre « super » guesthouse mais on à commencer à manger seulement à 7h15, heure à laquelle on devait partir pour aller visiter une école reconstruite après le tremblement de terre de 2015 par Caritas et Helvitas. Seulement que, quand on est dans un pays comme le Népal, pas grand-chose ne se passe comme prévu… Avec le bus, on a du passer dans une rivière ! Il manquait un bout sur la route que l’on devait prendre, du coup pas d’autre possibilité que de passer dans cette rivière. Les plus froussard d’entre nous ont quand même pu passer sur un petit pont, bancal et en bois. Rien de très rassurant pour Esther et Erica. Bref, malgré le retard de trois heures (oui, car certain conducteur on la marche arrière difficile) les élèves et les professeurs nous ont accueillis comme des rois. (Et princesse pour Laetizia ;-) )
Nous avons pu assister à un match de volley ,au plus grand plaisir de Greg, de deux équipes de garçons de l’école. Ensuite ce sont les fauves suisse, ou pluôt les petits minous , de rentré sur le terrain. Un bon moment de sport partager avec les éleves ET les professeurs.
Ensuite on a manger un truc extraordinair : du riz ! ça me manquait un peu il faut dire.
Après on a eu le droit à deux démos de danse néplaise. Arthur en est resté ébahit, il était aux anges !
Reprise de la route vers 14h30.Rien de spécial sur cette partie de la journée, toujours les mêmes bosses tapes-tête aux mêmes endroits…
En rentrant de ce voyage, même le Bluefire ou le Silverstar ne nous feront plus peur.
Au soupé, j’ai eu le droit à un gâteau pour mon anniversaire. Délicieux !
Gaëtan pour le blog
Jour 8 Raconté par Patrick et Esther
Destination Melamchi pour rencontre ONG Caritas géré par l’association Tuki
Ce matin, départ vers 9h15 de la guesthouse à bord de 2 bus, direction Melamchi, district de Sindhupalchok, au centre du Népal. Sortir de la ville de Katmandou est un exploit en soi, mais rien comparé au safari que nous allions vivre pendant près de 5 heures. Routes étroites et sinueuses, parfois goudronnées et remplies de trous allaient mettre à rude épreuve la suspension de nos bus, les compétences de nos chauffeurs et notre capacité d’adaptation. La poussière était dense, parfois suffocante. À la fin du périple, nous étions couvert de poussière de la tête aux pieds. C’est donc avec grand soulagement que nous avons atteint notre guesthouse pour une nuit, River Side. Etrange impression, après plus d’une semaine en ville, de voir tous ces arbres et d’entendre couler la rivière et le chant des grillons. Apaisant.
À Melamchi, nous avons été accueillis par Nirajan de l’association Tuki qui a chapeauté la reconstruction de l’école que nous irons visité demain. Il nous a servi de guide dans la ville et d’interprète auprès du personnel de la guesthouse. L’usage de l’anglais étant nettement moins courant hors de Katmandou. Une collation composée de frites et de coca (Ô joie) fût des plus appréciée car nous n’avions pas vraiment dîner. Nous avions réussi à dénicher des bananes et des chips dans un petit village à 10km de l’arrivée.
Nous nous sommes ensuite dirigés, à pieds, au centre de Melamchi pour visiter le bureau de l’association Tuki, toujours guidé par Nirajan. Il nous a fait une brève présentation de son organisme, de ses collaborateurs et des projets auxquels ils participent. Chemin faisant, nous avons pu traverser un pont suspendu impressionnant, où certains ont dû combattre leur peur et leur vertige, sous le regard amusé des villageois.
À 19h, nous étions de retour à la guesthouse où nous avons rencontré cette fois les coordonnateurs de Caritas et d’Helvetias, qui ont contribué de très près à la construction de l’école. Nous y avons appris que le séisme de 2015 a fait 10 000 victimes et que 6000 écoles ont été détruites. Dans cette région, 90% des bâtiments se sont effondrés. Un des collaborateurs a fait un voyage en Suisse l’an dernier et a pu visiter des écoles. Il a été fasciné par 2 choses : la proximité enseignant/élève et la dimension des classes. Il a donc souhaité et réalisé des classes plus grandes que les normes népalaises dans la nouvelle école. Il semble que cela soit avant-gardiste pour le Népal
dimanche 15 octobre 2017
Jour 7 raconté par Léo, Louis, Victor, Lea anim' et Pati
Nous sommes arrivés à Purnabal à 18 heures, ils nous ont
montrés les chambres (dortoir spécialement préparer pour nous recevoir) puis
ils nous ont fait comprendre qu’ils seraient très intéressés à goûter un repas typique
de chez nous, petit bémol, les magasins fermaient une heure plus tard, tout
était flou pour nous comme pour eux. Nous n’étions pas au courant de cette
improvisation, qui s’est avérée forte agréable au final, et arrivés tous les
cinq au petit supermarché, nous avons décidé de faire des pâtes à la sauce
tomates fraîches, aubergines et olives. De retour à l’orphelinat, nous avons
cuisiné avec Osil, le fils de Season et Aspsara. Une fois le repas cuisiné,
tout le monde, y compris les enfants sont venus tester notre plat, ils se sont
même servis plusieurs fois en y ajoutant leur sauce épicée. Après le repas, nous avons pris le temps d’échanger
avec Apsara et Sijan sur les différences de nos modes de vie, réalités et ce
que nous retenions de nos premières impressions Népalaise. Nous avons pu
également leur expliquer le travail des animatrices-teurs au sein des Centres
des Jeunes.
22 heures c’est l’heure du coucher, nous partons les garçons
dans les dortoirs et Pati et Lea dans celui des filles. Après une petite partie
de skull king, il faisait très chaud au moment de se mettre au lit. Du côté des
filles, c’était rigolade et détente les pieds contre le mur histoire de faire
circuler les énergies.
Au petit matin il a fait très froid ce qui en plus des coqs,
des chiens et des enfants qui jouaient, nous a réveillé. Ensuite, tous heureux, nous
prenons part à la cérémonie du thé noir et nous avons pu assister et participer
à la prière et à la vénération des dieux, salutations au soleil afin qu’il nous
offre, selon Apsara, des bonnes énergies tout au long de la journée.
La veille, les garçons ont eu l’idée de préparer des
pancakes pour le petit-déjeuner, pendant que les filles allaient chercher le
poulet frais ainsi que le reste des légumes que nous n’avions pas trouvé le
soir d’avant. Nous avons pris le petit-déjeuner ensemble puis nous avons joué
au basket en improvisant un panier avec un saut et un porte-chaussures.
Les deux Laeti et Maëlle sont arrivées avec une heure de retard à cause
du rythme des routes Népalaises et nous avons tous ensemble terminé de préparer
le repas du pic-nic. Toutes les filles ont même eu la chance d’essayer les saris
d’Apsara ainsi que ses bijoux pour une séance photo inoubliable, pendant que
Laxmi nous faisait gouter des bonbons népalais que certains n’ont pas pu garder
en bouche.
Une fois le repas prêt nous avons pris le bus pour se rendre
au parc qui était à 5km (le trajet nous a pris 40 bonnes Minutes). Sur place on
s’est installés sous un petit abri où nous avons pu partager le repas tous
ensemble. Après avoir mangé les enfants nous ont guidés jusqu’à des toboggans
en marbre et nous avons aussi joué au mouchoir avec les gérants du centre. Avec
quelques nouvelles règles assez originales... pour le retour notre chauffeur
nous a « abandonné » alors nous nous sommes résolus à prendre le bus publique.
Une sacrée expérience ! Nous sommes descendus dans un énorme carrefour perdu au
milieu de le ville. En attendant le prochain bus publique allant dans la bonne
direction, un miracle se produisit : nous apercevons le sourire immuable de
notre chauffeur bien aimé, surgissant de nulle part. Donc nous entrons dans
notre bus et continuons la route jusqu’à Punarbal comme si de rien n’était. Au
Centre nous distribuons quelques peluches aux enfants et nous les quittons en
se réjouissant de les revoir jeudi. Après avoir traversé les embouteillages de
fin de journée de Katmandou nous arrivâmes à la guesthouse. Et c’est ainsi que
le groupe, après 24h de folles aventures, fut à nouveau réuni autour d’une
soupe aux nouilles et légumes.
Jour 7 raconté par Laeti jeune
Aujourd'hui je suis allé rejoindre le groupe ayant dormi à Punarbal pour partager le pique-nique avec eux. Ma journée en trois moments drôle et inoubliable:
En arrivant sur place on a pu essayer des Saris, la tenue traditionnelle du Népal, et on a fait un petit shooting photo ! J'ai beaucoup apprécié partager ce moment avec les gérantes des lieux, on a bien ris.
Ensuite nous sommes partis en direction du parc où l'on a fait notre pique-nique, en allant faire du toboggan avec les deux petites filles de Punarbal, Maëlle et moi-même avons été invitées à danser avec des Népalaises, je me suis bien amusé et cette rencontre était une belle expérience !
Au moment de partir notre chauffeur n'était pas la, donc nous n'avions plus de bus pour rentrer à Punarbal... Nous avons donc pris la décision de prendre un bus locale, mais quel moment de rire. Au bout de quelques minutes de bus, les gérantes nous on dis de descendre pour prendre un autre bus, on s'est regarder et on s'est lancées. On a traversé un immense carrefour, j'avoue j'ai quand même eu les boules, des voitures qui te frôle à droite, à gauche, qui te coupe la route, un vélo par-ci, un scooter par là bref une grande aventure pour moi :)
En arrivant sur place on a pu essayer des Saris, la tenue traditionnelle du Népal, et on a fait un petit shooting photo ! J'ai beaucoup apprécié partager ce moment avec les gérantes des lieux, on a bien ris.
Ensuite nous sommes partis en direction du parc où l'on a fait notre pique-nique, en allant faire du toboggan avec les deux petites filles de Punarbal, Maëlle et moi-même avons été invitées à danser avec des Népalaises, je me suis bien amusé et cette rencontre était une belle expérience !
Au moment de partir notre chauffeur n'était pas la, donc nous n'avions plus de bus pour rentrer à Punarbal... Nous avons donc pris la décision de prendre un bus locale, mais quel moment de rire. Au bout de quelques minutes de bus, les gérantes nous on dis de descendre pour prendre un autre bus, on s'est regarder et on s'est lancées. On a traversé un immense carrefour, j'avoue j'ai quand même eu les boules, des voitures qui te frôle à droite, à gauche, qui te coupe la route, un vélo par-ci, un scooter par là bref une grande aventure pour moi :)
samedi 14 octobre 2017
Jour 6 Thamel
Journée shopping au programme d'aujourd'hui ou plutôt ateliers spécifiques "marchandage". Pour ce faire, nous avons choisi le quartier de Thamel, réputé pour ces divers shops et boutiques, spécialement mis à disposition des touristes. Après une petite visite du "Garden of dreams" et une dégustation de milk-shake, brownies et "dobble expresso", nous avons commencé notre périple initiatique. Timidement tout d'abord, puis au fil des échoppes et en ayant eu vent de certains prix obtenus, les jeunes ont démontré de réelles compétences en "bargain" pour acheter leurs souvenirs et cadeaux: pashimina, pantalons, bracelets, statues, encens, etc. C'est plein de fierté qu'ils se sont raconté leurs réussites et montré leurs "trophées". Tout n'a pas été facile pour tous... Charline et Jean-Phi sont ainsi rentrés bredouille et vont avoir besoin d'une formation express en marchandage népalais... Il paraît qu'Isaure doit apprendre à ne pas payer plus que ce qui lui est demandé... "mais il était trop mignon..." s'excuse-t-elle...
Une petite modification a eu lieu dans le programme du week-end. Un petit groupe composé de notre boys band (Léo, Victor et Louis) et de Pati et Léa (anims) est allé passer la fin de journée à Punarbal pour préparer eux-aussi le pique-nique du dimanche (courses, repas du soir). Quelle chance de pouvoir partager ces moments avec les enfants et le staff. Nul doute que l'accueil y sera chaleureux, comme il l'est toujours. Ils vous le raconteront tout bientôt.
Jean-phi pour le blog
Après la journée à Thamel, Nafsika, Jean-Phi et Marjorie sont partis en direction de SASS afin d'aller faire les courses avec deux jeunes de l'orphelinat - Oneil et Krishnamaya - pour le pique-nique du dimanche. Pensant faire les courses dans les petits bouibouis du coin, nous imaginions marcher une dizaine de minutes... Au final nous nous sommes retrouvés à marcher une bonne heure (sur des routes piétonnes ... en très mauvais état) pour atteindre un des supermarchés de la ville. Séparés en deux groupes, les courses ont duré une bonne heure, pour acheter tout ce qu'il faut pour un pique-nique de 80 personnes - quelle aventure de trouver les bons rayons! Arrivés à la caisse, ce fut drôle de voir tout le monde s'activer avec nos chariots plein et une somme astronomique pour les gens du coin - 22000 roupies!!!
Le plus hilarant restera le taxi du retour, 6 personnes dans une petite Suzuki, coffre plein à craquer, cartons sur le toi... et Nafsika en travers sur les passagers arrière! Bonus de l'histoire pour Marjorie... les fesses de Nafsika dans le visage pendant les 10 minutes du trajet retour.
Vivement le pique-nique de demain - nos efforts seront ainsi récompensés par la joie des enfants!
Marjo pour le blog
Après une journée bien remplie, une belle surprise s'est présentée à certains participants. Malgré les 4h de shopping à Thamel, quelques jeunes ont voulu continuer à vider leur porte-monnaie après le retour à la guesthouse. J'ai donc accompagné Cilia, Maëlle, Erica, Cléane, Gabriel et Noah près du Stupa de Bodhanath.
Plus nous avancions, plus la foule se faisait dense. A l'entrée de la place, nous remarquons un rassemblement de moines bouddhistes autour desquels une foule s’agglutinait. Les moines se sont assis et ont commencé une cérémonie avec leurs instruments et la foule leur faisait des offrandes telles que du riz, des fruits, des popcorns ou simplement de l'argent que 2 moines s'empressaient de partager entre leurs confrères occupés à prier. Nous avons tout d'abord pensé à des préparatifs pour le festival des lumières qui débutera la semaine prochaine. De plus, tout autour du Stupa, des milliers de bougies étaient allumées. Nous avons profité du spectacle, tout en faisant nos achats. Une fois rentré à la guesthouse, nous avons posé la question à un membre du staff, histoire d'éclairer nos lanternes. Il s'est avéré que nous venions d'assister au "bal des promos" des moines venant de terminer leur cursus "monastique". Encore une belle anecdote que nous avait réservé ce voyage... On se réjouit de découvrir la (les) suivante(s) !!!
Grég, pour le blog
vendredi 13 octobre 2017
Jour 5
Jour 5 : animations dans les deux orphelinats
Vendredi 13 (malchance ou chance ?)
La fatigue était bien présente ce matin au réveil... Du
coup, rien de mieux que du müesli, du porridge et des œufs pour nous remettre
d’aplomb !
Le groupe s’est une fois de plus divisé, pour se rendre dans
les deux orphelinats.
Notre groupe était à Punarbal :
Après un parcours en voiture toujours aussi mouvementé, nous arrivons sur place aux alentours des 10 heures. Nous sommes accueillis par toute l’équipe et du coca. Nous bricolons avec les enfants, jouons au ballon pendant que Laetizia a le droit à une petite séance de manucure privée.
Apsara, l’une des femmes travaillant à l’orphelinat, a
transformé, le temps d’un instant (ou de quelques photos) Cléane, Lea et Laeti
en princesses des mille et une nuit katmandaises. Et être une princesse c’est
vraiment chouette ! Nous nous en sommes tout de suite accoutumées (les
garçons pourront en témoigner… Même si
en secret, ils étaient tous fous de nous… !)
L’après-midi, nous avons continué les travaux déjà entrepris
les jours précédents, soit la suite du ponçage et de la peinture des barrières
ainsi que du portail de l’entrée qui étaient dans un piteux état…
Nous avons utilisé la technique de l’artiste népalais qui consiste à diluer la
peinture avec du Kérosène puis d’y tremper un chiffon faisant office de pinceau. Bonjour nos mains qui ont d’ailleurs gardés un petit aspect bleuté!
Bref, cette journée fût pour nous autant resplendissante que
les saris de nos trois princesses.
Sam & Laeti anim’ pour le blog
Le groupe de Sagarmatha :
Quant à notre groupe, nous nous sommes rendus à pied à
Sagarmatha ce matin. Cette petite épopée à travers les « rues » de
Katmandou nous aura permis de nous dégourdir les jambes avant de débuter la
journée. A peine devant le portail, les enfants qui nous avaient entendus
arriver se mirent à crier et dès que l’ont eu été à l’intérieur, ils se sont
arrêtés dans leurs activités pour nous saluer.
Etant rentrés dans la cour, nous avons déposé nos affaires
et sorti des craies afin de dessiner devant l’entrée de l’orphelinat avec les
enfants. Nous avons aussi joué à des jeux de sociétés avec les plus âgés et
Gaëtan leur a fait des tours de magie.
Après un repas copieux, les filles se
sont fait des tresses et les ongles entre elles pendant que les garçons
jouaient avec les plus petits. Un premier groupe et allé visiter l’école, la
piscine et un temple dans lesquels se rendent les enfants de sagarmatha. Le deuxième
groupe a continué à faire des jeux et des bricolages jusqu’à l’arrivée du
premier groupe.
Maëlle pour le blog
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